Archive d’étiquettes pour : expert comptable

Souhaitant à tous les lecteurs et lectrices de ce blog une excellente année 2023 : avec une inflation moindre, un Covid stabilisé, un changement climatique maîtrisé, et plein d’entrepreneurs motivés !

Bref cela part assez mal. Mais malgré tout cela, la résilience et le moral des entrepreneurs ne fléchit pas et leur permettent de poursuivre leur route. Les entrepreneurs sont des être différents qui pensent que l’avenir sera positif. Accompagnons les ! Et pas comme nous le préconisait l’Ordre dans les années 80 !

L’intelligence Artificielle sonne t’elle le glas de la relation client ?

  • Il faut avouer que depuis quelques mois, parler à quelqu’un quand on est en difficulté sur un site internet relève de l’exploit, et lorsque l’on y arrive, après avoir fait une série de  » #-1-« suivi de commande »-2-3- « oui »-1″, il faut tout ré expliquer depuis le départ pour, au final, avoir une réponse plus que décevante. Les meilleurs exemples : Dell, Microsoft, Orange, Infogreffe…. Clairement, le message est que l’on ne veut pas vous parler. Le robot doit pouvoir vous gérer sans humain.
  • Cette stratégie de remplacement de l’humain par de l’informatique est clairement la stratégie des start up qui se montent actuellement et qui tentent de faire mieux que les entreprises traditionnelles. Apeurées, les entreprises traditionnelles se mettent aussi à essayer de gagner un peu d’argent en informatisant leurs répondeurs téléphoniques. On le sait bien, un robot ne prend pas de congés, n’est pas malade et travaille 24h/24 7j/7 sans réclamer d’augmentation. L’humain devient coûteux et moins efficace.
  • A force de déshumaniser la relation client (allers retours de mails, annulation de commande…), on rend les clients frustrés et ils bannissent le site ou ont une image négative de la marque. Demandez moi mon avis sur les marques citées ci dessus 😉
  • Alors que tout le monde prédit la fin des experts comptables d’ici 5 ans, lorsque l’on fait un point des bilans sortis par Les Expertes au 31 décembre 2021, le constat est que les clients voulaient venir physiquement dans nos locaux pour nous parler. Parler de l’exercice écoulé, nous exposer leurs projets, se projeter, nous demander conseil, nous écouter leur suggérer des optimisations, les informer sur les nouveautés… Bref, être écouté en face à face. Avoir un contact humain. Pour nous, le rendez vous bilan est le moment clé de notre mission annuelle. Le bilan et la liasse fiscale sont le support de ce rendez vous mais l’essentiel est ce moment. Alors quand je vois la voie que prennent les start ups et les entreprises qui veulent gagner encore plus, je ne m’inquiète plus du tout sur notre avenir. Nous avons un boulevard et pour l’instant, aucun robot ne remplace cela. Parfois, on se demande si les entreprises ont compris en quoi consistaient leur métier réellement….

La mission ECF (Examen de Conformité Fiscale) peut être proposée depuis Janvier 2021, mais entre le Covid, et la période fiscale, elle a été assez peu proposée aux clients. En gros, le fisc délègue une partie de ses contrôles fiscaux aux professionnels du chiffre pour mieux cibler les entreprises à contrôler (a priori, celles qui ne prennent pas la mission ECF).

https://www.economie.gouv.fr/cedef/examen-conformite-fiscale

Les professionnels du chiffre et du droit peuvent la proposer mais, compte tenu des contrôles à effectuer, honnêtement, seuls les professionnels du chiffre ont les moyens de l’effectuer. Les AGA et CGA (Centre de Gestion Agrée) dont la mission s’arrête début 2023 viennent de comprendre que cette mission peut les sauver d’une fin annoncée, puisqu’elle ressemble assez à leur compte rendu de mission actuel (pour leurs clients à l’impôt sur le revenu).

Du coup, nous voilà inondés de mails des différents CGA qui proposent soit de faire la mission ECF en off pour le compte de l’expert comptable (en lui laissant une marge), soit de la faire en direct après avoir validé que l’expert ne voulait pas la faire etc. C’est la foire d’empoigne sur les prix, les modalités, et la manière de la proposer aux clients. Voilà de beaux moments de confraternité à venir…

Tout le monde s’y met, les prestataires de solution pour sortir le compte rendu « tout seul », les outils, les sous traitants etc. Reste à savoir si la mayonnaise va prendre auprès des clients. Après un sondage rapide auprès de confrères et d’entreprises, cette mission reste encore confidentielle.

De notre côté, nous proposons cette mission à tous nos clients depuis juin 2021 et nous avons développé notre propre outil en interne !

Suite à l’annonce par le gouvernement de la loi Pacte, et particulièrement de la remontée des seuils d’obligation de nomination des commissaires aux comptes au niveau européen (voir l’article de ce blog), la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes a compris l’émotion suscitée par cette annonce chez les confrères. Afin de leur redonner espoir, la Compagnie a organisé une journée de formation sobrement intitulée « la stratégie des cabinets » en juillet 2018. Le programme était assez vague mais le titre laissait présumer une vraie belle analyse de la situation et des réponses concrètes sur les actions à mettre en œuvre afin d’anticiper la disruption à venir (à savoir, la disparition quasi complète du marché du jour au lendemain).

La déception a été à la hauteur de l’espoir suscité par cette formation, immense.

Matinée de la formation :

1/ deni sur la loi Pacte à venir, guéguerre avec les différentes instances de contrôle, et annonce d’une contre proposition au gouvernement pour, au contraire, renforcer l’audit légal obligatoire… A suivre.

Déception.

2/ demande aux participants de participer à un sondage pour savoir si : l’impact serait fort sur une activité prédominante (cata absolue), faible sur une activité prédominante (cata relative), fort sur une activité non prédominante (cata un peu moins relative), faible sur une activité non prédominante (pani problem).

3/ participation au sondage et pas d’annonces des résultats. Déception.

Pause déjeuner

Après midi de la formation :

4/ Annonce des stratégies proposées par la compagnie :

  • renforcement de l’activité par une action commerciale forte (si on trouvait des mandats de grosses boites facilement, cela se saurait…. surtout dans le cadre d’un resserrement du marché….)
  • abandon de l’activité et développement d’autres compétences, dont le conseil
  • repositionnement sur les sociétés pour lesquelles les mandats sont perdus sur l’activité ……… d’expertise comptable

Grosse déception. Attendre 5 heures pour entendre ça…

5/ table ronde avec des confrères présentant les 4 cas du point 2.

6/ questions réponses avec la salle.

A la question, « comment faire lorsqu’il y a déjà un expert comptable chez un de nos clients perdus ? ». Réponse de la Compagnie « c’est délicat ».

D’écœurement, j’ai quitté la salle. Sans avoir eu la réponse à ce fameux sondage….

Donc en gros, c’est la guerre à venir entre confrères. 90% des confrères ont la double activité Expert Comptable / Commissaire aux Comptes. La plupart du temps, c’est l’expert comptable qui recommande le Commissaire aux Comptes au client. J’espère que les confrères seront à la hauteur, et ne se laisseront pas aller à une bassesse pareille (« déshabiller Pierre pour habiller Jacques »).

A aucun moment durant la formation, il n’a été question « de stratégie océan bleu« , de stratégie nouvelle, de créativité. Le commissaire aux comptes est un professionnel de la finance compétent, déjà en place chez des clients avec qui il a un lien de confiance.  Avec un peu d’imagination, on peut proposer autre chose que de shooter l’expert comptable en place…

Bref, il est temps de prendre des vacances, de faire une pause, et de lire de bons livres de stratégies !

Comme tous les ans, nous fermons pour ré ouvrir début septembre en pleine forme. Bonnes vacances à tous.

 

 

 

Après des années à l’évoquer, le Gouvernement a décidé de relever les seuils d’obligation de nomination des Commissaires aux Comptes (CAC) afin de les aligner sur les seuils Européens.

Pour mémoire, en France, un Commissaire aux Comptes est obligatoire si une société dépasse 2 des seuils suivants :

  • SARL : 1.550 K€ de bilan, 3.100 K€ de chiffre d’affaires et 50 salariés
  • SA : obligatoire dès la création sans condition de seuils
  • SAS : 1.000 K€ de bilan, 2.000 K€ de chiffre d’affaires et 20 salariés. Et obligatoire sans conditions de seuils si la SAS contrôle et est contrôlée par une société quelque soit sa forme juridique

Le gouvernement, pour alléger les obligations des PME, propose de remonter ces seuils à 4.000 K€ de bilan, 8.000 K€ de chiffre d’affaires et 50 salariés. L’annonce sera faite a priori le 2 mai 2018 dans le cadre de la loi PACTE. En gros, l’économie sera de 5.000 € HT par entreprise, et devrait concerner 150 à 190.000 entreprises. Economie pour les entreprises sans contrepartie d’impôt : entre 750 et 950 millions d’euros.

Sans rentrer dans le débat de l’intérêt d’avoir des seuils aussi bas (surtout dans les SAS holdings), on ne saura que plus tard si c’est la peur du gendarme ou la qualité des experts comptables qui permettait d’avoir des comptabilités présentables.

Ce qui est intéressant dans cette histoire est que :

  • Les commissaires aux comptes sentaient venir le coup depuis plus de dix ans (on m’en avait déjà parlé pendant mon stage d’expertise comptable en 2007)
  • Les deux syndicats de la profession ne s’entendant pas, aucune proposition commune n’avait été préparée (l’un des syndicats proposait une norme allégée pour les PME, pendant que l’autre répliquait « an audit is an audit »)
  • De même, un des deux syndicats n’avait pas présenté de candidats à la dernière élection de la Compagnie pour ne pas avoir à gérer l’annonce négative auprès des confrères (et de devenir « responsable » de l’échec)
  • Ce n’est qu’après l’annonce faite par Bruno Lemaire à Colmar le 22 février 2018 que la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes a commencé à préparé un argumentaire et une « campagne médiatique » (cette campagne est restée tellement confidentielle qu’aucun de nos clients n’est au courant)

Autant dire que l’affaire était pliée d’avance… La seule question qui reste en suspens est : les mandats de CAC vont ils s’arrêter dès la promulgation de la loi, ou vont ils aller au terme du mandat (pour rappel, six exercices) ? Tout le monde devine un peu la réponse à l’avance…

De notre côté, nous avons quelques mandats (essentiellement en Province) mais cette activité n’avait pas été particulièrement développée compte tenu de la forte probabilité que la remontée des seuils soit effective. D’autres confrères n’ont pas géré comme nous et vont avoir du mal à s’en remettre.

L’autre serpent de mer est la suppression de la profession réglementée d’expert comptable. La question est : combien de temps le gouvernement va nous laisser pour nous remettre de la suppression des CAC avant de récidiver ?

 

 

 

24 mai 2012 – 24 mai 2017 : cela fait 5 ans au jour près que la société Les Expertes existe !

Et finalement le million d’euros de chiffre d’affaires de l’objectif initial ne sera pas atteint….

Le chiffre d’affaires de l’exercice devrait se situer entre 330 et 400 k€ à la fin de l’exercice, suivant le niveau de missions exceptionnelles que nous aurons (par définition imprévisibles).

Même si cette réalisation est en deçà de l’objectif initial, ce chiffre sera réalisé à 2 personnes et demi, ce qui fait plutôt un bon ratio chiffre d’affaires par salarié. Après la 3ème année, nous avons réorienté notre objectif sur la qualité de la clientèle plutôt que sur le nombre de clients. Réorientation qui a eu le mérite de nous offrir une qualité de vie, et des relations très conviviales et apaisées avec nos clients. Nous dépasserons le cap des 100 clients cette année.

Comme disait un conférencier dont j’ai oublié le nom, « positionnez vos objectifs très hauts, car comme vous ne les atteindrez pas, au moins cela vous aura tiré vers le haut ».

Prochain objectif pour les 5 prochaines années : 250 clients et 900 k€ de chiffre d’affaires et, surtout, être encore là !!!

Et pendant ce quinquennat, que s’est il passé dans la profession ? Et bien, pas grand chose. Les robots ne sont toujours pas là, la déréglementation n’a pas été votée, personne ne nous a uberisé, Quickbooks n’arrive pas à percer en France, et les bilans ne se font toujours pas tout seuls…. Les start uppers cherchent des métiers de rente, faciles à automatiser et qui génèrent du cash. Et malheureusement, notre métier exige de l’adaptation au client et un peu de travail…

Nous suivons donc les évolutions extérieures pour rester compétitifs tout en produisant du travail de qualité. Notre anniversaire des 5 ans ayant lieu durant une année d’élection présidentielle, au moins, nous savons que nous aurons des possibilités de changement. A suivre et vivement les 5 prochaines années !

Cette année va être compliquée, un peu comme toutes les années d’élections présidentielles d’ailleurs. Car nous commençons avec la perspective d’une loi de finances votée en décembre 2016, et ne savons pas ce qui va en rester 12 mois plus tard. Pour faire des perspectives dans ce contexte, ce n’est pas évident.

En revanche, comme il s’agit d’une année électorale, la loi de finances contient des cadeaux opportunités pour les entreprises : baisse du taux d’impôt (de 33 1/3% à 28%), hausse du CICE de 1%, début de déduction de la tva sur l’essence etc…

En parlant de tva sur l’essence, on se demande bien pourquoi Paris organise une couteuse COP21, qui en conclue que le Diesel c’est mal et l’essence moins pire, mais que la tva sur le diesel continue à être déductible à hauteur de 80% (et 100% sur les véhicules utilitaires), alors que pour l’essence la nouvelle loi de finances permet la déduction de 10% de la tva (une folie !). Un indice : le lobby des transporteurs…. Il est dommage que les gouvernements oublient année après année que la fiscalité est là pour orienter des comportements de la part des contribuables. Pour baisser la pollution, vous arrêtez la déduction de la tva sur le diesel, et vous autorisez celle sur les transports publics (toujours interdite à ce jour), et la circulation alternée devient de l’histoire ancienne… Un gouvernement aura t-il ce courage ?

2017 sera aussi l’année où l’Europe en remet une petite louche sur les monopoles. L’Europe a re-demandé aux Etats qui ont maintenu des professions réglementées de justifier de la nécessité du monopole car, à son avis, la levée des monopoles pourrait créer une masse d’emplois. Dans le collimateur : les avocats, les architectes, les experts comptables etc… A suivre donc. Comme les experts comptables entendent parler de la fin de leur monopole depuis au moins cinq ans, tant que ce n’est pas fait, ce n’est pas fait.

Donc excellente année 2017 ! Pleine de surprises et nous l’espérons bonnes nouvelles.

Lorsque j’ai créé le cabinet il y a maintenant plus de 2 ans et demi, je m’étais posé la question de l’arrondissement dans lequel je voulais travailler. La question avait en pratique été vite réglée car habitant le 10ème, je souhaitais pouvoir aller travailler à pied et n’avoir pas trop de trajet. Lorsque l’on connait les heures de travail d’un expert comptable, autant s’épargner en plus un temps de trajet long….

J’avais quand même fait des statistiques sur le nombre d’experts comptables par arrondissement de Paris en croisant les informations du site du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables et des bases Infogreffe.

En gros, ces statistiques avaient donné : 19.000 experts comptables en France dont la moitié à Paris soit 9.500 confrères. Sur ces 9.500, plus de la moitié sont installés à part égale dans le 8ème et le 17ème arrondissement (2.500 dans chaque arrondissement). Le 10ème arrivait dans le premier quart des arrondissement avec 600 à 900 confrères installés selon les sites consultés.

Cela m’avait semblé beaucoup au départ mais le 10ème arrondissement est grand et surtout, il y a beaucoup d’entreprises qui s’y installent car cet arrondissement dispose encore de locaux grands et vétustes à réhabiliter. Et c’est donc avec fierté que j’ai découvert, en lisant le Challenges de cette semaine, que la société Parrot, avait son siège social dans le 10ème arrondissement. Après SoPi (South Pigalle) dans le 9ème, le 10ème deviendra t-il le nouvel havre de paix des entrepreneurs !

J’aimais le 10ème pour y habiter, maintenant je l’aime pour y travailler. Entrepreneurs, choisissez bien votre lieu de travail, c’est là que l’on y passe le plus de temps !

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Un soir de cette semaine, alors que je regardais tranquillement BFM TV avec les infos en boucle, je suis tombée sur la nouvelle pub pour les experts comptables.

Au moins, on peut dire qu’elle ne laisse pas indifférent. Sur le coup, j’ai eu honte…. ce que j’ai vu moi, c’est un type tétanisé sur qui fonce un autre type. Celui qui ne bouge pas ce demande ce qu’il va lui arriver. Et puis pendant 10 secondes de slow motion, le second fait un câlin à l’autre, qui du coup, est soulagé.

Ce que j’interprète donc, c’est que l’expert comptable (le type statique) se demande s’il n’a pas fait une connerie et ne va pas se faire engueuler… puis est totalement dominé par le chef d’entreprise qui l’embrasse (de remerciement il faut croire)…. Je n’ai pas compris le message.

Je viens d’aller lire l’interprétation faite par l’agence de pub qui a créé le spot : celui ci donnerait en 30 secondes une image moderne de l’expert comptable, partenaire de confiance de l’entreprise….

Et bé: moderne, un homme en costume gris… partenaire, un type tétanisé qui se demande à quelle sauce il va être mangé…. tout ça, c’est pour nous faire passer la pilule du cout du spot payé par nos cotisations…. J’espère juste ne pas être la risée de mes clients….

Allez pour se préparer :  http://www.youtube.com/watch?v=M4nlQdZX8gg

 

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Le temps du monopole et du respect entre confrères…

  • Premier coup de semonce, un arrêt de la cour de Cassation (chambre commerciale – n°12-19356) du 10 septembre 2013 qui en vient à la conclusion que :

– un confrère peu pointilleux sur la déontologie ne peut pas être sanctionné pour concurrence déloyale (dans les faits, reprise de client sans avertir le confrère)

– démarcher par téléphone les clients d’un confrère n’est pas un acte de concurrence déloyale

Quand je pense que pendant tout le stage d’expertise comptable (3 ans), l’Ordre des Experts Comptables nous a bassiné avec le fait que le démarchage était interdit, puis après, qu’il n’était plus interdit, mais qu’il ne fallait pas en faire….. (un confrère ayant attaqué le Code de Déontologie a réussi à faire supprimer l’article du code suite à une décision de la Cour de justice de l’Union Européenne en 2012). Il y en a qui ne s’embarrasse pas trop avec les prescriptions de leur Ordre de tutelle….

L’histoire se passe à la Réunion mais la décision ouvre de belles perspectives pour les confrères francs tireurs…

  • Deuxième coup de semonce, la Commission Européenne demande à la France de justifier l’existence de ses professions réglementées selon trois critères (intérêt général, proportionnalité et suppression des barrières à l’entrée de la profession, non discrimination en fonction de la nationalité ou lieu de résidence) et d’en tirer les conclusions d’ici 2015. Les taxis ont du souci à se faire, mais les experts comptables aussi. La fin du monopole est pour 2015 il faut croire. La France fait partie des 11 pays sur 27 qui ont encore un monopole pour l’expertise comptable en Europe.

Même si l’image de l’expert comptable est excellente auprès des clients et qu’il y a peu de souci à se faire, c’est le croisement des deux informations qui est perturbant. En gros, les actuels illégaux, devenus légitimes en 2015, vont démarcher en force les clients des experts comptables en tirant les prix vers le bas. Ce sera le seul argument opposable à la technicité et savoir des experts comptables (8 ans d’étude, quand même).

Il est plus que temps d’affiner sa stratégie d’ici là : spécialisation de niche, prestations de conseil haut de gamme, travaitl sur le rapport qualité/prix, ou option pour le low cost…. Tout est permis mais il va vraiment falloir se positionner clairement pour faire face à une concurrence frontale à laquelle les experts comptables ne sont pas du tout habitués.

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